Par P’tite Liane
Officiellement enseignée à la Faculté de Médecine depuis 2001, l’hypnose médicale fait de pus en plus d’adeptes.
Elle est pratiquée dans de nombreux hôpitaux, dans le traitement de la douleur en particulier, et ses applications sont de plus en plus nombreuses.
Elle permet dans certains cas de traiter l’anorexie et la boulimie.
Qu’est-ce que l’hypnose médicale
L’hypnose est une technique qui permet au thérapeute de conduire le patient dans un état de sommeil éveillé, ce qui lui permet d’accéder au subconscient de la personne hypnotisée par l’évocation d’un souvenir agréable, par le biais d’une simple conversation, par associations d’idées, ou en fixant un objet.
Pendant une séance d’hypnose, la personne reste reste maitresse d’elle-même, dans un état de relaxation profonde. Elle peut interrompre la séance à tout moment.
L’ hypnothérapeute l’aide à remonter jusqu’aux racines du trouble dont elle veut se débarrasser, et à les extérioriser pour modifier ses sensations et son comportement.
Hypnose et anorexie
L’hypnose est déjà utilisée pour traiter les troubles du comportement alimentaire, anorexie et boulimie.
L’hypnothérapie permet de modifier le comportement, ainsi que la relation du sujet à la nourriture. Elle permet également de travailler sur l’image de soi, d’aimer son corps, ne pas chercher à le punir.
Comment ça marche
Avant de se lancer dans une hypnothérapie, il faut s’assurer que l’on est prêt psychologiquement à changer de comportement et à trouver en soi les ressources nécessaires pour changer.
Aussi, une ou plusieurs séances avec l’hypnothérapeute sont généralement nécessaires, afin que ce dernier évalue les chances de réussite pour le patient concerné, compte tenu de ses motivations et de son état clinique. Il détermine alors le contenu et un nombre de séances.
Ensuite, chaque séance commence par une discussion avec l’hypnothérapeute qui lui permet de s’adapter à l’univers mental du patient.
Les séances durent entre 3/4 d’heure et une heure. L’hypnose est une thérapie brève, qui peut s’associer à la plupart des psychothérapies, et à raison d’une ou deux séances par semaine le premier mois, le changement de comportement intervient au bout de 5 semaines. Ensuite, les séances sont plus espacées.
C’est pour qui ?
Pour profiter des bienfaits de l’hypnothérapie, le patient doit être réceptif.
Pour cela, il faut être conscient qu’on a un problème ou un blocage, et désireux de régler ce problème en puisant dans son inconscient.
C’est LA condition de la réussite de cette thérapie.
On constate qu’elle est inopérante pour les personnes très préoccupées (changer entrainerait trop de bouleversements dans leurs vies, qu’elles ne sont pas prêtes à gérer). C’est également le cas pour les pathologies installées depuis trop longtemps, et qui requièrent un traitement médical et/ou une psychothérapie longue.
Contre-indications
L’hypnothérapie est déconseillée aux personnes épileptiques.
En pratique
L’hypnothérapie est une thérapie brève souvent associée à une autre thérapie, et il vaut mieux en parler avec le thérapeute qui vous suit déjà.
La séance coûte entre 60 et 100 €, selon l’hypnothérapeute. Elle peut être remboursée si le praticien est conventionné (ou dans les hôpitaux).
Pour trouver un hypnothérapeute, voir le site de l’Institut Français de l’Hypnose, ou se renseigner dans les hôpitaux.
Pour aller plus loin
L’Hypnose d’Antoine Bioy (InterEditions, collection Découvrir).
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