A force, je ne sais plus quoi écrire sur cette période dans laquelle nous sommes actuellement 😉
Que ça me gonfle ? A peine 🙂
Mais pas que : stratégie de la marmotte en attendant que ça passe ? Ou au contraire hyper activité débridée ?
Le pire dans tout ça, c’est ce sentiment de gâcher la Fête des autres.
T’es pas raccord avec l’ambiance.
Du coup, t’as juste envie de disparaître jusqu’à ce que tout ça soit terminé 😉
Jusqu’à ce que chacun aura retrouvé la raison.
Ce qui m’énerve le plus
Alors là, je ne comprendrai jamais cette folie alimentaire qui s’empare de tout un peuple, dès les premiers jours de novembre (pour un festin prévu fin décembre).
Ça me donne chaque année l’impression d’une famine imminente.
Un peu comme si ce jour-là débuterait une période de pénurie alimentaire sévère, à durée indéterminée, sans aucune chance de survie.
Comme si à partir du 26 décembre le peuple n’aurait plus à manger que du pain sec et de l’eau, pour les plus chanceux.
Dans ces conditions je peux comprendre qu’un peuple soit tout entier tourné vers son dernier repas avant l’apocalypse alimentaire, et mette aussi longtemps à préparer La Grande Bouffe.
C’est la seule explication qui tiendrait la route 🙂
S’il n’y avait que ça !
Déjà que je me contenterais d’une (petite) pince de tourteau pour le repas des fêtes ;), autant dire que toute cette nourriture à profusion dans les supermarchés, les hypermarchés, certains petits commerçants, ils viennent même mettre des catalogues dans ta boîte aux lettres, des fois que tu n’aies rien remarqué en sortant, ou peut-être pour les personnes malades obligées de rester chez elles !!!
Pour moi, toute cette nourriture exposée aux yeux de tous, en tous lieux et en tous temps, et surtout dans des quantités aussi disproportionnées, ça a quelque chose d’anxiogène, voire d’obscène.
Le reste de l’année (Pâques c’est moins violent), la nourriture reste à sa place, dans la cuisine.
Mais d’une manière générale c’est l’ambiance qui me donne envie de rentrer dans ma coquille.
Cette atmosphère artificielle où tout le monde achète de tout.
Ce n’est pas le fait que ce soit le jour où on fait des cadeaux qui me déplait. Les yeux d’un enfant devant ses cadeaux de Noël, ça n’a pas de prix !
C’est la manière dont cette fête est vécue.
Quand on dit Noël, on pense acheter : acheter un sapin de Noël, acheter des décorations, acheter des cadeaux, acheter une tenue pour Noël, acheter des vins fins pour les repas, … sans compter le prix du festin en lui-même.
J’ai l’impression que ce n’est pas l’achat qui compte, c’est la joie de pouvoir dépenser sans culpabilité surtout pour des choses (les cadeaux) dont on n’a pas personnellement besoin (Je pense qui si Noël c’était de changer son frigo ou sa cuisinière, il serait vécu de façon moins enthousiaste).
Tout le monde est pris dans un tourbillon d’achats, tout le monde se trimbale avec des gros paquets, à croire que chacun a reçu l’équivalent de l’Euromillions.
Tout ça pour une nuit
Et toi, t’es censée rayonner de bonheur à l’approche du moment fatidique 😉
En plus, les cadeaux je n’ai pas besoin de faire une séance de méditation pour les choisir.
J’aurai déjà repéré dans l’année le cadeau qui m’aura fait penser “Tiens ça ce sera une bonne idée à Unetelle pour Noël”.
Peut-être bien j’aurai déjà rassemblé certains cadeaux à l’occasion d’un salon, d’une foire, … en attendant une occasion pour l’offrir à une personne précise.
Ou sinon, c’est plus l’occasion qui me fait penser à l’offrir. Comme ça, en passant devant une vitrine.
J’ai en effet un don extra-ordinaire qui consiste à pouvoir effectuer un inventaire exhaustif d’une vitrine, juste en passant devant une boutique, en un clin d’oeil si on peut dire. Comme dit ma mère, quelle que soit la boutique devant laquelle je m’arrête je trouve toujours qu’il y a “un article de trop” dans la vitrine 🙂
Et puis un jour, c’est Noël !
Il n’empêche, le 24 décembre au matin, je suis sur le pied de guerre : c’est Noël !
Impossible de faire l’impasse sur une occasion de fêter ça en famille, comme le veut la tradition (même si on se dit chaque année que c’est la dernière fois).
Ça a les bonnes odeurs de l’enfance, surtout la bûche de Noël, c’est la seule occasion où on en mange !
Et puis ça fait plaisir de recevoir des cadeaux et de faire plaisir à ceux qu’on aime.
Bref, le meilleur, c’est pour le jour de Noël.
Et je me demande toujours pourquoi il aurait fallu que je commence à y penser dès la Toussaint 😉