Top chrono, c’est parti !
Pas la Coupe du Monde de Football bien sûr, non, la période est à la préparation du fameux corps de rêve pour l’été 😉
Et vous savez à quoi rêvent les femmes ? Faire une taille 34 😉
Vous avez bien lu : la taille 34 fait rêver, c’est un “idéal inaccessible”, un rêve fou, “toutes les femmes n’ont pas la chance d’entrer dans une taille 34″ 🙂 , tôt ou tard, on en arrivera à la fameuse “dictature de la taille 34” 😉
Ne boudons pas notre plaisir, une fois n’est pas coutume, la taille 34 est à la fête !
Savent-elles au moins à quoi elles rêvent ?
VisualHunt
Prenons l’exemple de la photo ci-dessus.
On voit bien que ce qui fait le charme de la photo c’est … le talent du photographe, c’est-à-dire un ensemble comprenant un fond agréable, la lumière, les couleurs, la beauté de la jeune fille, sa pose, l’accessoire, les bijoux, le bikini, …
Son corps est mis en valeur sur la photo par tout un tas d’éléments : ça sent la séance photo.
Maintenant, imaginons cette jeune femme en France, dans la vraie vie : on la traiterait de maigre, de sac d’os, elle n’a ni seins ni fesses, elle est plate comme une limande, …
Elle aurait eu droit elle aussi à tous les noms d’oiseaux.
Tout le monde pourrait se permettre de lui faire n’importe quelle réflexion et elle serait censée ne pas réagir ou si poliment …
Elle ne trouverait pas de vêtement à sa taille, car son corps ne correspond pas aux standards de Zara ou de H&M qui mettent plutôt en place des rayons spéciaux “Rondes” (circulez, y’a rien à voir !)
Le bikini de la photo, pour elle ce serait un 12 ou 14 ans 😉
Des fantasmes inaccessibles à toutes
La mode a pris la maigreur en otage
Dès lors, les photographes inventent des vies aux maigres, souvent au mépris de la réalité. Qu’à cela ne tienne, on retouche !
Quand on analyse bien les proportions des mannequins, on s’étonne qu’avec les mêmes, nous on a les os qui dépassent 😉
Elles, non. Bien au contraire, leurs corps sont tellement arrondis par rapport à leurs proportions qu’on se demande où est passé le squelette !
A la limite ces clichés pourraient être redoutables pour les maigres : si on se comparaît aux mannequins ! 😉 (Heureusement, c’est rare !)
Vu que les photos sont imaginaires, elles pourraient plutôt donner des complexes à des femmes qui font les mêmes gabarits, mais qui physiquement ne sont pas du tout pareilles : elles, on voit leurs os !
Déjà les vêtements qu’elles portent, nous on n’arriverait pas à en trouver à notre taille. Quand on voit comment elles sont habillées, on se demande où elles trouvent tout ça !
Allez donc vous trouver un pantalon chez Zara si vous aussi vous faites une taille 34 pour 1,80 m ou plus 😉 (Par contre, leurs mannequins en portent !).
Encore une fois, c’est de la manipulation avec des photos retouchées, à faire pâlir d’envie celles qui pourraient ressembler aux mannequins et se sentir valorisées.
Dans le monde réel, les filles des magazines n’existent pas, c’est pour ça qu’on doit retoucher leurs photos.
Tout est faux : les filles ont la peau nickel, hyper lisse, pas un os qui dépasse, tout leur va, elles sont maquillées au poil, …
Elles n’ont jamais de poches sous les yeux, pas de cernes, leurs brushings sont impeccables, elles ont toujours bonne mine en tous temps, …
Comme toujours, la maigreur est manipulée pour véhiculer des fantasmes
Que les rondes se rassurent, l’été n’est pas plus doux en taille XS qu’en taille XL 😉
La terreur d’exhiber un corps décharné sur la plage est tout aussi redoutable que celle des autres : on est très très loin des images que véhiculent les médias.
Sans compter qu’une taille 34 ne dit rien sur la silhouette d’une personne.
En taille 34 on a aussi bien des Petites d’1,50 m que des Grandes de plus d’1,70 m.
Entre les deux, c’est le grand écart du point de vue des silhouettes, et des façons très différentes de vivre leurs tailles 34.
Certaines sont traitées de grandes bringues, haricots verts, sacs d’os, … (et plus si affinités).
On vous ment : la taille 34 n’est pas un gage de bonheur, le bonheur n’est pas dans la taille 34 😉
Cherchez le ailleurs !
Giacommetti Brin d’os
6 juillet 2018 @ 18 h 13 min
Tu as bien raison. Après tout chaque artiste a son truc : Rubens ou Giacometti c’est très différent 🙂 Quoiqu’on ait rarement vu aucun artiste en dehors des photographes actuels pour s’intéresser aux silhouettes longilignes ou anguleuses. Il faudrait leur donner le tuyau 🙂 En plus, tu fais bien de souligner que les hommes aussi ont leur lot, on y pense moins
Brutesse
6 juillet 2018 @ 14 h 24 min
En réalité, avant les photographes, c’étaient les peintres, ou les sculpteurs qui déformaient les corps pour qu’ils collent aux critères de beauté (qui changent selon l’époque et les lieux d’ailleurs!!). Et je ne pense pas que les messieurs soient plus aidés : ils doivent être musclés, mais pas trop sinon ça fait bodybuilder, ils doivent être minces, mais pas trop sinon ils font “faiblichards”, mais si ils ont de l’embonpoint on les fait chier aussi.
Je pense intimement que l’art a toujours eu et a encore un problème avec l’être humain en général, et aujourd’hui on est juste passé des pinceaux à photoshop !!
Giacommetti Brin d’os
4 juillet 2018 @ 22 h 12 min
Une histoire de ouf 🙂 Quels problèmes ont les photographes avec le corps féminin ?
Brutesse
4 juillet 2018 @ 20 h 05 min
Ahah tout à fait ! Et les pantalons quand tu fais 1m80, ça n’existe ni en 34, ni en 36, ni en 38 (j’ai pas testé plus haut ^^).
Les retouches servent a donner des formes à des tas d’os, ou de retirer des formes à celles qui en ont… Et si on montrait des photos d’humains pour changer ?